Diaporamas

Après les aventures de Pulx à Théza, deux réalisations ont vu le jour :

Encore merci.

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Une journée, ça passe vite

C’est la vie, c’est .

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MERCI. … surtout à JAMES !

un grand MERCI à James pour sa patience, sa disponibilité, son accompagnement, sa présence, son soutien.

Merci à tous pour votre accueil !

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Et il y a Robert …

à qui on rend les clefs : voila on s’en va !

à bientôt ?

bonne continuation…

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Vis isvi end…

Et voilà, on s’en va!

On a observé, proposé, monté, démonté, présenté, questionné… on a essayé de s’intégrer dans les interstices du  système scolaire. Pas prof et pas élève, pas d’autorité ni de savoir à passer. Pas de trucs à savoir par coeur, d’interros, d’heures d’étude obligatoires… Un statut un peu particulier, donc.

Comme l’a souligné Mr Remy hier soir, après la Secrète Bubulle, le carré de papier bulle dans lequel danse Elsa est un peu comme ce lycée, un peu loin de tout, un peu en dehors du monde, avec un rythme propre.

Je ne pense pas que ce lycée soit oppressant en lui-même. Le cadre est agréable, le personnel globalement sympathique, l’ambiance est bonne, les élèves plutôt gentils… mais le système scolaire a quelque chose d’enfermant. Dans la délimitation des espaces (la cour, les salles, les multiples clefs, le coin fumeur, l’internat…), dans la délimitation du temps (les emplois du temps, les horaires, les repas à heure fixe…), mais aussi dans la normalisation des rapports, surtout les rapports adultes/élèves, qui nous enferme nous dans un rôle de pédagogue qu’on n’a pas forcément envie de prendre.

Le meilleur exemple est la discussion d’hier soir, après la Sensible Bubulle. On a essayé (certes avec pas forcément tout le temps une disponibilité maximale, ni un savoir faire en la matière, ni, ni…), de créer un rapport différent avec les élèves, qu’ils viennent nous voir pour discuter, échanger, savoir ce que l’on fait là, ce qu’on fait ailleurs, ce qui les intéressent… Même si ça a effectivement eu lieu avec quelques-uns (surtout ceux qui ont participé aux performances des mercredis), ça n’a pas été globalement vraiment le cas. La preuve c’est qu’on a répondu à la question d’hier soir après la perf, nous debout et tout les élèves assis à nous écouter… un peu comme des profs.

Et quand c’est Mr Remy qui a posé une question / fait une remarque, en rapport pourtant avec ce que tout le monde venait de voir et dans la continuité de ce qui s’écoutait avec attention juste avant, c’est comme si la discussion n’avait soudain plus aucun intérêt. C’est fini, et à part quelques-uns qui s’approchent, chacun reprend ses conversations, son activité ‘normale’ d’élève… aucun intérêt dans cette ‘conversation d’adultes’.

Bon je constate, simplement. Je n’ai pas de leçon à donner. Je m’étonne juste un peu de ce cloisonnement des rapports. Sûrement qu’il doit pouvoir s’effriter avec le temps. Déjà, au bout de 3 semaines ici (pour moi), les choses changent, des affinités apparaissent. Mais les curieux, ceux qui osent poser des questions ne sont pas légion. C’est maintenant trop tard pour le faire directement…

Sur ce, c’est le moment pour nous de voguer vers d’autres aventures, d’autres lieux et d’autres publics…

Pour ceux qui voudraient suivre tout ça, allez faire un tour sur: www.pulx.org .Vous verrez, on ne fait pas que des trucs dans des lycées (loin de là), on fait aussi des ‘vrais’ spectacles, des expos, des BIRD dans d’autres contextes…

Merci à tous. À une prochaine?

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et le secret n’a pas été dévoilé …

Dans la rue principale, face à la travée des salles 7 à 12, hier soir : Secrète Bubulle ! Notre dernière performance, notre dernière soirée …

Sur une bande sonore issue de la désormais fameuse journée de Jip,  16 h d’enregistrement continu illustrant la journée d’un élève de seconde B interne, compressées et réarrangées en 18min. On reconnaît bien les événement phares d’une journée, avec des petites pépites auditives dedans. (Sans doute que cet enregistrement sera bientôt en ligne sur ce blog.)

Dans un cube en papier bulle, sans toit.

Je danse, ma musique à moi sur les oreilles, dans ma bulle.

Avec une caméra au dessus, sous le cadrage de Bastien,  qui retransmet le direct sur une télé au dessus d’un casier.

Le public autour et au dessus (du couloir qui relie les ailes est et ouest de l’internat). Voici des photos du dispositif (faites avant, donc sans public).

Un beau public attentif. Et ceux qui souhaitaient partir l’ont fait et ont assumé leur choix (discrètement, merci !) , ce qui est bien.  Sinon une belle attention se relayait entre la bande son,  la danse et  la proposition vidéo.

Et puis à la fin, on a proposé de profiter de cette dernière soirée pour se laisser aller à des questions …

On a en eu une !     « C’est quoi le but de ce que vous faîtes, là ? »

Et je me suis engouffrée dans la réponse comme si je manquais d’air depuis 3 jours pour tout expliquer. J’exultais intérieurement : enfin un élève nous interrogeait sur cette résidence !   (Pardon Bastien d’avoir un peu monopolisé la parole à ce moment-là…)

On a expliqué notre ressenti, les « concepts » de BIRD qui en sont sortis, nos projections, un peu nos déceptions …  Bon là j’ai la flemme de l’écrire. Je vais reprendre après, il faut aller ranger la salle poly.

On ne sait pas par contre si cette élève est du lycée ou du clos (20 filles du lycée Pablo Picasso de Perpignan sont en internat à Théza, on dit les filles du clos…).

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BIRD FiXe, c’était hier

Sur le principe (jugé certainement trop ‘enfantin’ par les plus agés des élèves qui à 1 ou 2 exceptions près n’ont pas voulu/osé participé), sur le principe simple et riche, disais-je, du ‘un deux trois soleil’, nous avons monté une BIRD avec 12 élèves volontaires motivés. L’idée étant que le rythme scolaire est dicté par celui des sonneries, quel que soit le lieu dans lequel on se trouve dans le lycée. Il s’agissait donc de montrer 3 lieux différents (le CDI, le Hall Agro Alimentaire et une chambre de l’internat), dans lesquels des actions se déroulent pour se figer en même temps, suivant le son et le rythme d’une batterie et d’un piano installés dans la cour. Les 3 lieux sont filmés et projetés en direct sur 3 écrans situés à proximité des musiciens. Deux participants occupent cet espace ‘en vrai’, et répondent au jeu de la même manière que les autres… puis tout se dérègle progressivement… (ci dessous le plan d’installation)


La performance était divisée en 4 phases:

phase 1: chaque équipe répond au jeu de manière normale.

phase 2: des décalages peuvent apparaître, par exemple le CDI bouge quand il y a de la musique et se fige dans le silence, la chambre fait l’inverse, le Hall Agro est décalé…

phase 3: des participants permutent. Une performeuse du CDI vient feuilleter son bouquin dans le hall agro, un laborantin en tenue se retrouve dans le CDI ou dans la chambre, une interne vient finir sa nuit avec son oreiller dans le hall agro…

phase 4: tout ce petit monde se retrouve dans la cour pour retrouver la règle normale du jeu. Les cameramen et camerawomen les suivent. C’est un joyeux bordel, filmé et diffusé dans le même espace, offrant ainsi 4 points de vue aux spectateurs (les 3 cameras et celui des vrais yeux). Tout se fige…

On peut dire que le principe a bien marché, les spectateurs étaient attentifs, les performeurs se sont globalement bien amusés, la BIRD est une réussite…

Mais on aurait pu faire bien mieux… Je pense que les participants se sont reposés sur le dispositif, relativement complet, qui leur était proposé. Il a été difficile (impossible…) de répéter les actions de chaque groupe dans les différents lieux. Un vrai travail sur le mouvement, l’appropriation du lieu, la recherche de l’absurde, la concentration nécessaire, la coordination générale… n’a pas pu être effectué dans l’après-midi, faute de concentration et de présence continue de la majorité des participants. Tout ça a été pris comme un jeu, un peu à la légère, à la rigolade. C’est important de se marrer, de passer un bon moment sans se prendre la tête, mais ça aurait aussi été intéressant de réussir à faire quelque chose de plus construit, de plus fini, de moins brouillon. On n’a pas réussi, avec Elsa, à motiver les troupes pour répéter vraiment… et ce n’est pas faute d’avoir essayer. Peut être que si on avait insisté plus pour le faire, on perdait la moitié des volontaires? On était content d’avoir 12 participants, la BIRD n’aurait pas pu avoir lieu avec seulement 4 personnes…

On est juste passé à côté de quelque chose de vraiment bien. Dommage, et tant pis. Est-ce que ça aurait vraiment pût se passer autrement?

Ceci dit, c’était quand même un bon moment.

Bravo en tout cas aux performeurs: Coralie, Marie et Océane dans le CDI; Arnaud, Melanie et Sophie dans le hall agro; Quentin, Sandy et Camille dans l’internat, Cedric et Eva dans la cour; et Lenaïc à la batterie et Ariel au piano, qui ont tenu tout ça avec une belle concentration, sous la houllette d’Elsa en chef d’orchestre.

Et merci à tout ceux qui ont filé la main pour le démontage, le transport du piano… et tout le reste

Et ce soir c’est à nous, pour la Secrète Bubulle…

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Vivre ou Investir, Perpignan

Vivre ou Investir, en dessous Perpignan puis encore en dessous un dessin d’habitat collectif. C’est sur la route entre Perpignan et Théza, c’est une pub.

Bête et idiote, danseuse de surcroît, je m’interroge à chaque fois ?

Ce « ou » , conjonction de coordination, indique une alternative, soit un choix.

Si mon choix se porte sur « vivre » , alors je ne peux investir, ni placer mes capitaux, j’en suis réduite à vivre uniquement au présent, sans aucune projection sur l’avenir, « ici et maintenant » ad vitam æternam…  c’est pas mal !

Si mon choix se porte sur « investir », alors je ne peux pas vivre, c’est la mort.

Tout ça à Perpignan.

J’arrive donc à la sortie 5 pour aller au lycée remplie de perplexité philosophique.

Et ce à chaque fois …

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c’est comme ça …

Bonjour, bonjour,

C’est déjà le dernier mercredi de notre résidence, le grand jour de performance avec de vaillants volontaires pour faire une BIRD qui va tout déchirer !!

On y croit, on espère… je suis un peu stress, à 14h : combien seront-ils ? Sera-t-il possible de mettre en place ce qui est prévu, et qui est assez ambitieux, il faut le dire !

Car normaux, normaux, les probables vaillants volontaires se laissent la liberté de choisir leur participation à la dernière minute, un peu à la carte, un peu nonchalamment…un peu en zapping, un peu en consommateur… un peu comme des adolescents, faut bien le dire !

Je vous avoue maintenant qu’un de mes défauts est l’impatience, et je fais un travail sur moi-même non négligeable ici, et c’est un point positif de cette résidence…

Je n’ai rien écrit lundi et mardi, j’ai préféré m’autocensurer. Car oui, la censure est bien entendu de mise pour ce blog.

D’ailleurs au sujet du blog ….eh oui, nous n’avons pas choisi de sélectionner un nombre d’ »amis »  virtuels et chanceux, car invités à connaître nos fabuleuses aventures sensibles lors de cette résidence. PulX n’est pas sur « le livre des visages ». On est total has-been. Ben ouai, mais on est à tendance autiste, alors juste imaginer toute cette vie sociale virtuelle à gérer, c’est pas possible.

Par association d’idée,  en regardant dimanche soir  « les beaux gosses » de Riad Sattouf  pour se remettre dans l’ambiance du lycée, on a regardé la définition du mot hypocrisie que le sujet précédent me donne envie de vous rappeler :     Hypocrisie : Nature : s. f., Prononciation : i-po-kri-zie, Etymologie : Provenç. ypocrisia ; espagn. hipocresia ; ital. ipocrisia ; du lat. hypocrisis, qui vient d’un terme grec signifiant rôle joué, et, figurément, hypocrisie (voy. ). Le XVIe siècle avait un verbe hypocriser, faire l’hypocrite, qui est perdu. Vice qui consiste à affecter une piété, une vertu, un noble sentiment qu’on n’a pas.

Vous avez raison de penser à me lire qu’encore 15 jours enfermée ici et je deviens dépressive et aigrie… Mais c’est fini vendredi, et aujourd’hui et demain on fait des BIRD et j’y prendrai plaisir parce que c’est bien ça le plus important.

Bastien compte ses longueurs de câbles, son bon nombre de connections. On a autorisations et clefs.  Ya un goûter de prêt (Important comme attraction pour la participation, ne pas négliger le goûter !!). La météo est avec nous, ciel voilé sans vent ni pluie, découvert à 20h : nickel. On sait qu’il y a des devoirs, des comptes rendus, mais y a-t-il des contrôles jeudi qui empêcheront les plus vaillants de nos probables enthousiastes volontaires  à participer, car ils réviseront ? quel suspense …. je comble en vous écrivant, la peur m’assaille.

Sinon Jip est reparti travailler et boire des bières à Munich sur le nouveau spectacle de Richard la Mouette.

Il nous a laissé la bande sonore pour notre bird de jeudi… Je dois avouer que j’ai les cils qui papillonnent à l’écouter, c’est la perplexité. C’est bien, ça engrange de plus belles prises de risque une fois solutions et décisions prises.

Perplexité, Nature : s. f., Prononciation : pèr-plé-ksi-té ; prononcé perplezité au XVIe siècle, Etymologie : Lat. perplexitatem, de perplexus, perplexe.  Irrésolution qui résulte de choses embarrassées et confuses.

Je vais rester comme ça.


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Pub: BIRD Secrète Bubulle


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BIRD dans la serre…

C’était hier soir, dans ce long tunnel sous plastique, après quelques jours de réflexion, et une grosse journée de préparation…

Prises de vues préparatoires…

et photos en direct se mêlent…

pour un résultat, qui est ce qu’il est…

C’est toujours difficile après une BIRD de savoir si c’était bien ou pas… urgence de la préparation, du montage, réalisation immédiate des idées, improvisations pendant la performance, placement du public, réactions… tout s’emmêle et laisse parfois une impression bizarre à la fin. Le plus déroutant pour le public particulier de Théza semble être qu’il n’y avait pas forcement grand-chose à comprendre (remarques: « j’ai rien compris » entendu à la fin…)

Le choix de présenter quelque chose qui ne soit pas narratif, qui s’adresse plus aux émotions qu’à l’analyse, qui juxtapose des éléments qui n’aient pas de rapport forcement évidents entre eux (le lieu, le son, l’image, le personnage)… crée effectivement un sentiment d’étrangeté voulu de notre part. Il est évident que de notre côté, tout ne peut pas être maitrisé: une journée de préparation, c’est court, le réglage des lumières ou des projections n’a pas pu être fait avec la bonne lumière extérieure (puisqu’à cette heure là, on jouait…), pas de filage ensemble mais un déroulé des actions mis au point à l’oral entre nous pendant l’après-midi, incertitude quant au placement du public (qui est allé se coller à l’écran du fond et n’a peut être pas vraiment perçu le travail sur la déconstruction des images sur les écrans suspendus, entre autre)….

Tout ça ne sera pas perfectible, vu que ça n’a eu lieu qu’une fois, qu’on ne le refera pas dans ces conditions, avec ce public… Mais on apprend à chaque fois, et on essaye de se réadapter au mieux. C’est ça aussi qui est intéressant, cette prise de risque, cette immédiateté, et le caractère unique de la chose.

Il n’y a donc pas forcement à comprendre. Il y a à ressentir, à vivre, à se poser des questions sur ce qu’on fait là ensemble, vous et nous, dans cette endroit qui ne ressemble plus à ce qu’il est d’habitude, qui perd sa fonction, qui en trouve une autre… tout comme le public est invité à n’être pas que public, pas forcement actif mais pas forcement passif à se faire raconter une jolie histoire avec un début un milieu une fin. Il n’y a pas forcement à se poser beaucoup de question. Prendre la chose telle quelle et l’oublier le lendemain, c’est bien aussi. Voir ce truc et garder une impression étrange qui ressurgira peut-être plus tard, c’est mieux…

La question que je me pose personnellement, la crainte que j’ai, c’est d’avoir juste fait un truc perçu comme ‘intello-chiant’. C’est que le public du lycée reste sur une réaction de rejet, ne se laisse pas imprégner par la chose; que la barrière du ‘j’ai rien compris’ soit trop grande pour que l’émotion puisse passer au dessus. Peut-être faut il donner des clefs de lecture plus évidentes, un sens flagrant, une histoire à suivre, une place de spectateur à garder… mais peut être pas… Peut-être peut on semer dans cette serre (comme ailleurs) en espérant que ça ne pourrisse pas sur place, proposer avec sincérité, sans trop de compromis. Et attendre des retours qui nous grandissent.

Cher public, venez nous voir, on est encore là une semaine, dans votre lycée. Discuter de ça et d’autre choses. On est là pour ça, et on a tous à apprendre…

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J’arrive où je suis étranger

Combien faut-il d’années-secondes
A l’homme pour l’homme abjurer
Pourquoi pourquoi ces simagrées
Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
C’est un peu fondre comme le givre
Et pour le vent être léger
J’arrive où je suis étranger

LOUIS ARAGON


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les photos de Monsieur Marc Cellier de la bird dans la serre

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Hier soir, ce fut … the first BIRD !

6 VOLONTAIRES et pas les moindres !



Quentin et Sophie sont restés toute l’après midi avec nous, de 14 à 17h pour le montage et l’installation (rideaux, écrans, haut-parleurs, projecteurs, câbles…) Bravo !

Dama, Océane, Eva et Cédric nous ont rejoint après devoirs, sorties ou dentiste vers 17h.

À 20h accueil des spectateurs : nombreux ! et curieux !

Nos 6 performeurs ont été performants ! Grande prise de risque, belle spontanéité, « sur un fil » et ils ont tenu les 15minutes de la BIRD. Merci et bravo !

Parce que pour cette bird tout de même : montage, installation, structure, répétition en un temps très très réduit …

Et donc de fait, à notre charge quelques problèmes techniques : le gradateur reçu cassé le matin même est inutilisable donc pas possible de graduer les tous nouveaux projecteurs. Les photos du tunnel de verdure en pause longue sont tout de même un peu cramées. Nous avions omis de gaffer le câble de raccordement entre le vidéo projecteur et la camera que tenait Cédric, donc panique de 2min pour résoudre au plus vite cet écran bleu qui est cauchemardesque.

Un petit manque de rythme dans la résolution dramaturgique de la performance en milieu. (je coachais les performeurs en coulisse, faut demander à Lenaik qui filmait et documentait cette soirée s’il a bien pris le son, ça doit être hautement étrange et comique.)

Bref à mes yeux, c’était un peu « cra cra » cette bird  (comme tout impromptu, on ne contrôle pas tout, et donc forcément on se dit après coup qu’il y aurait eu de meilleurs choix à faire, mais c’est comme ça qu’on continue… « Frustration est source de création  » n’oublions pas …). Mais les objectifs fixés étaient atteints. On a partagé notre manière de travailler,  les 6 performeurs ont traversé  l’expérience de la bird, du trac (les muscles des mâchoires ne répondaient plus sous son effet chez un de ces volontaires…), du avant, du après …Et ils ont été chaudement applaudis ! 3 fois même !

Voilà !

Et une spéciale dédicace à tous ceux qui nous ont filé la main pour le démontage, transport et rangement du matériel. MERCI !

Ce soir, c’est à nous !

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3 photos de Marc Cellier au sujet d’hier

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Etranges Etrangers

On m’a fait découvrir il y a peu l’enregistrement suivant,
c’est Prévert, c’est dit par lui même,
et c’est vibrant d’actualité

http://www.deezer.com/music/playlist/prevert-50632876?provider=website

*ÉTRANGES ÉTRANGERS*

Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes de pays loin
cobayes des colonies
doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manœuvres désœuvrés
Polaks du Marais du Temple des Rosiers
Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
pêcheurs des Baléares ou du cap Finistère
rescapés de Franco
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres
Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d’une petite mer
où peu vous vous baignez
Esclaves noirs de Fréjus
qui évoquez chaque soir
dans les locaux disciplinaires
avec une vieille boite de cigares
et quelques bouts de fil de fer
tous les échos de vos villages
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet
Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés
Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
de jolis dragons d’or faits de papier plié
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
qui dormez aujourd’hui de retour au pays
le visage dans la terre
et des hommes incendiaires labourant vos rizières
On vous a renvoyé
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné
vos petits couteaux dans le dos
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez .

(La pluie et le beau temps – Gallimard – 1955)

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Piou Piou

C’est dommage que je n’avais pas l’enregistreur sous la main pour les commentaires…

coin coin, piou piou, croâ croâ, elle pond, elle est timbrée,  elle fait peur, mais c’est elle la danseuse? P—-n, Y en a qui n’ont pas tout ! On peut sortir ? Fais gaffe il fait des photos… Ouh la la  …

Mais quelle stupeur !

Je vous ai fait peur …

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Fonce, c’est maintenant

En tant que musicien, je m’intéresse au rythme et je suis particulièrement intéressé par le découpage du temps dans le cadre du la vie scolaire, ponctué régulièrement par les sonneries quotidiennes. Aussi, j’ai suivi une classe pendant une journée complète, afin de faire une étude (au sens musical) du rythme quotidien d’un élève, du lever jusqu’au coucher, avec les classes, les études, la cantine et les pauses.

J’ai donc suivi cette classe pendant une journée, sans parler, en effectuant un enregistrement continu de l’ambiance sonore. L’idée est de pouvoir étudier et réécouter cette journée dans un temps d’écoute plus réduit, de l’ordre de la seconde ou de la minute. Ainsi, les différents rythmes en jeu (l’heure, la demi-journée, la journée) seront perceptibles par notre mémoire auditive, pour éventuellement extrapoler la semaine, le trimestre et l’année.

Afin de ne nuire à personne, je me suis tenu à distance de nombre de conversations, ou je n’ai fait que passer ; je vais bien entendu masquer tout ce qui touche à la confidentialité. Merci à tous, élèves, surveillants, professeurs qui m’ont toléré cette journée, particulièrement les garçons internes qui m’ont supporté du lever au coucher.

J’ai besoin d’un peu de temps pour diffuser les enregistrements, mais ça vient.

Voici les notes de la journée, avec en italiques mes pensées aware et entre crochets [ce qui est censuré].

J’ai le rhume, merde, j’ai peur de tousser, je prends une bouteille d’eau avec de la propolis. Le jour pointe.
6h50 entrée dans l’internat
Il y a déjà des douches, quelques portes qui s’ouvrent, je fais les cent pas dans le couloir. J’aime bien le déclenchement de la soufflerie.
7h00 sonnerie de réveil
Je m’étais posté tout près d’une cloche, du côté des apprentis, mais c’est l’autre qui sonne. Le surveillant réveille tout le monde.
7h10 réveil rapide
Douche, toilettes, quelques mots.
7h15 petit déjeuner
Discussions, bruits de bouffe, le cuistot blague gentiment au réveil, petite drague en taxant des clopes.
Les BTS arrivent plus tard.
Clopes au lever du soleil.
Chambre : il se (me) chambrent, brossage de dents.
Ça zone vers les casier.
Clopes, bonjours, groupes.
Ils sont tous amoureux (dans cette prison).
Attendre, c’est long.
J’ai perdu mon emploi du temps, je vais suivre, comme tout le monde.
Bruits de micros, toux.
8h10 accompagnement personnalisé
C’est maths ou français, je suis en français.
Il y a seulement 9 élèves, la profe essaie de proposer, mais trouver un problème commun à tous n’est pas évident.
Malgré la bonne volonté de la profe, à 9 on reste contraint par l’organisation de masse.
9h10 pause
[Il] a la cotte, deux filles le regardent (et se regardent).
9h15 accompagnement personnalisé
Maintenant je suis en maths.
À 9h35, certains arrivent de la bibliothèque où ils étaient en interro d’une heure et demie.
Toujours la balance entre proposer et laisser faire, entre provoquer et laisser venir. Mais comment ne pas laisser passer ?
2-3 toux fortes.
Plusieurs défilement du temps :
- pas d’évasion, tombe dans la leçon (autre système de pensée) ; ressort à la pause.
- pensée continue : [elle] se recoiffe (brosse et miroir dans la trousse)
Pour ne pas enfermer, laisser une porte de sortie.
10h10 pause
Temps qui passe : attente, remplissage.
heure ; change (5 min) ; heure ; pause (10 min)
10h20 refus de la profe d’espagnol
Elle n’a pas eu le courrier électronique que j’ai envoyé à tous les profs, je n’ai pas d’autorisation officielle (du proviseur ou du CPE) et après tout elle n’est effectivement pas obligé. Même si moi-même, je force un peu. Pas grave, je vais aller en permanence.
Je suis, je suis un élève.
La récupération de l’enregistrement est une vraie question, je ne suis pas la police. À faire écouter d’abord aux premiers concernés, les élèves. C’est le même problème que le retour de sociologie, c’est une branche d’écoute, la psycho-sociologie.
2 présentations :
- doc brut (avec tout, y compris bruits micro, commentaires) : voir avec la censure et la prescription
- pistes (attention aux voix, commentaires critiques) : tout réécouter, bien sûr
10h30 permanence
Avec surveillant : discussions mais exercices et révisions.
On entend à côté.
Ping-pong, sifflement avec cordes vocales.
Attente du cours suivant (interro ?)
11h20 anglais
Interro.
Description, ils font la mienne (je suis assis devant, entré en dernier).
On pourra faire une POM, si je récupère les descriptions.
C’est bien pour la réflexivité de mon étude.
Les explications viennent après coup.
12h20 cantine
Baisse de la sensibilité de l’enregistrement (4.5).
Attention aux vannes pour la censure.
Bruits de mastication dans le micro.
Les élèves sont beaux, ils sont amoureux, je l’ai déjà dit.
13h25 français
Fiches de synthèse, exercices.
[Elle] fait sa blonde, c’est un personnage, ça peut être amusant si ça ne ferme pas.
14h25 maths
Le prof n’est pas au courant de ce que je fais là, je me présente.
Il installe l’autorité dès le début du cours, puis lance les exercices.
La grande différence avec les élèves, y compris dans les souvenirs qui remontent, c’est que je n’ai ni devoirs, ni interros, ni même autorité (mais pas non plus de copains).
« c’était dans le programme »
L’éducation de masse, c’est lourd pour chaque individu.
15h25 sport
Dispense, changement, vent, échauffement.
C’est ton corps d’adolescent, tu n’as pas le choix, c’est injuste, assumer c’est personnel.
16h25 atelier BIRD
Le photographe est là.
Mais qui observe le photographe ?
L’atelier est un peu forcé, les élèves seront-ils contents ensuite ?
17h25 permanence
Je passe à ma chambre (l’internat est ouvert aussi), je pisse et je ressors.
Les questions commencent à arriver, mais je ne parle pas (pas même par papier, sauf quelques gestes).
Le surveillant calme l’ambiance.
Les messages circulent « à l’ancienne »
Les lois de la société s’imposent (vêtements, drogues, travail) même si la vie reste bouillonnante (jeux, bisous, copains, rires, drames).
18h40 cantine
Beaucoup de questions dans la queue, mais aussi des élèves qui répondent : l’information circule.
19h30 étude
Détente après le repas mais le surveillant veille au travail.
C’est injuste d’être enfermé. (point)
Le meilleur moment de la vie est sacrifié ordinairement. (Ne dites pas « il y a pire », il y a toujours pire.)
Cet apprentissage de la société reste ancré, je l’ai retrouvé (l’esquive des responsabilités, trouver un petit espace de liberté dans un système contraignant). Les profs aussi (déjà), reproduisent et perpétuent ça.
20h30 libre
J’ai déjà eu 3 heures de permanence.
Dehors, dans le foyer, je zone, au milieu des groupes et des activités.
21h30 fermeture des portes de l’internat
Filles en haut, garçons en bas.
Encore une heure avant l’extinction des feux, c’est long. Je reste dans le couloir pour ne pas trop perturber l’intimité. La journée se termine bien.
22h30 extinction des feux
Encore un quart d’heure et je sors. (Le surveillant m’ouvre la porte.)
Dehors.

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Une journée dans la peau…

Aujourd’hui, Jip ne parle pas, il écoute… Depuis 7h moins le quart (du matin !!!), il suit et enregistre des élèves de 2ndB, depuis le réveil jusqu’au coucher, en passant notamment par l’étude du soir (voir notre document photographique exeptionnel).

On le voit errer, tel un autiste inoffensif suivant un groupe d’adolescent. Certains lui parlent, ou tentent une communication par écrit sur des bouts de papiers… il répond par quelques signes de tête, forcé au silence par le micro qu’il ballade tel un talisman protecteur, un écran entre lui et le monde, un papier d’alu entre la braise et la patate.

Gageons que cette expérience ‘en temps réel’ aura modifié profondément sa perception de la vie scolaire. Peut être voudra il continuer et retourner à l’école. Peut être voudra-t-il ne plus vivre que pour écouter? Peut-être continuera-t-il à errer sans fin, dodelinant de la tête, faisant ainsi comprendre à ses interlocuteurs compatissant qu’il ne peut pas leur répondre, il enregistre! Peut-être sortira-t-il dès demain de sa transe auditive pour nous narrer tout ça? Peut-être, peut-être…

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PuB : bird FiXe 6 octobre 20h30

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Atelier EATBL2TP

Atelier avec les volontaires de 2ndB en vue de la préparation de la BIRD de demain.

Devant la difficulté de motiver les troupes de volontaires avec un concept du style: « venez demain participer. On ne sait pas ce qu’on va faire, on le déterminera ensemble, on travaille toute l’après-midi et à 20h00 on présente, génial la prise de risque! » … nous avons décidé de proposer un dispositif, dans lequel chaque participant pourra s’intégrer, et proposer ses idées.

On fait donc un petit tour dans le lieu de la performance, entre le ‘couloir de verdure’ et des salles de classe pour présenter les jeux des miroirs, puis retour en SalPo pour l’atelier sur le temps de pause.

9 élèves sont présents, 8 participent, 3 ou 4 s’engagent plus ou moins fermement à être là demain soir. On verra…

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travail dans la serre

On travaille dans la serre pour la BIRD de jeudi soir.

Marc, résident itinérant, nous shoote depuis le fond avec son niveau à bulle, tel un géomètre.

On crève de chaud sous la bâche, on marche dans la terre, on arpente…

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agenda, dateline, mise à jour

Je ne m’étais pas bien rendu compte que PulX serait en résidence au moment de la rentrée, sauf qu’à cette période :

- nécessité de mise à jour du site   /  envoyer donc une newsletter,

- faire et envoyer des dossiers de subvention  (bilan 2009/rapport 2010/projection 2011  puis budget budget budget budget budget : oui il y en a 5.)

- prévoir et répondre à tous et toutes pour ce qui est prévu dans l’année et qui doit être indiqué dans leur propre dossier de sub…

Ensuite sur le lycée, prévoir à bien organiser notre communication pour que ça se sache qu’on est là et qu’on fait des choses. Prévoir, réserver, demander les autorisations, faire face aux divers protocoles …

Pas évident donc de trouver ce temps organique et fluide nécessaire à la création.

On est bien dans la serre.

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This is the preparation.

This is the preparation.

Alors 23 sonneries par jour.

A certaine la dilatation de la pupille tel le reflet d’une dispersion de concentration est visible.

Je n’ai pas vu l’autre, il paraît qu’elle est plutôt blasée.

Alors ce sont des élèves, et la grande question élève et volontaire : est-ce possible ?

Volontaire selon mes exigences est ayant fait un choix, doué d’initiative, présent, curieux, enthousiaste.

On en a 4 pour le moment, c’est génial !! 4 sur 200 élèves de ce lycée, en considérant qu’on a réellement « touché » une centaine d’élèves via nos interventions, franchement c’est pas mal.

Maintenant, avec l’effet de bord, on en aura peut-être 6 ce mercredi et une quinzaine mercredi prochain !

Car ces 2 mercredis, c’est BIRD avec les élèves.

Théoriquement avec les volontaires en classe de seconde ce mercredi 29, et  avec qui veut le 6.

Et revient cette sensation commerciale pour tenter les volontaires de devoir séduire, plaire, convaincre, rassurer, assurer. Avec présence, curiosité et enthousiasme.

Ya comme une truc qui se mord la queue …

Mais ça avance, déjà les structures des BIRD ont été élaborées avec plein d’espace pour les initiatives et choix de qui seront là.

On racole, on aguiche, faut y aller franco maintenant : on veut des performers et des spectateurs !

Et pis jeudi, c’est nous dans la serre, les gars sont en train de faire le plan pour l’électricité, l’éclairage, les projections, les diffusions : il manque des rallonges.

Demain, Jip repart en seconde de 6h30 à 23h, il enregistre en continu la vie d’un élève de seconde B. Interdiction de lui parler.

Je cherche la seconde partie du costume pour ma part, et m’entraîne dans la serre.

Et puis ils rajoutent que l’installation dans la serre va prendre du temps jeudi… je grimace un peu. Mais on ne peut rien laisser la veille. Et il faut un peu du temps « peinard » dans la serre pour fignoler notre BIRD.

Bref, on verra, on terminera tard, on commencera tôt, on sera en forme…

Marc Cellier arrive demain, le photographe en tournée des résidences.

ciao

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Can Pitot

Feu de bois, lumière des bougies, pas de sonneries mais le bruit de la rivière et plus haut celui du vent, la forêt autour, on semble loin du rythme des sonneries du lycée et d’une nature domestiquée, utilisée… Week end à Can Pitot.

Et pourtant ce qui est aujourd’hui une forêt qui semble sauvage était au milieu du siècle dernier des champs fleuris ou paissait le gentil bétail. D’énormes inondations dans la plaine, dues à l’absence d’arbre dans les montagnes, ont décidées les pouvoirs publics à virer tout le monde et planter des forêts. OOOhh main de l’homme, où n’as tu donc mis le pied?

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atelier mercredi aprem

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PUB / BIRD EATBPL2TP

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PUB / BIRD dans la serre

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Mardi: Agro-alimentaire en chaussons bleus

visite d’un TP dans la salle agro-alimentaire. On a de belles charlottes et de magnifiques sur-chaussures…

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PuB / jeudi soir : soirée en salle poly

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